2012-11-28

Assises du Loiret : 25 ans ferme pour un Laotien qui avait poignardé son ex-femme




Un homme de 55 ans d'origine laotienne a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour avoir, en 2010, assassiné à coups de couteau son ex-femme à qui il ne pardonnait pas d'avoir divorcé, jeudi aux assises du Loiret.
Ce verdict correspond aux réquisitions du parquet, qui avait toutefois demandé en sus qu'elle soit assortie d'une peine de sûreté des deux tiers.
Le 18 janvier 2010, à 06H00 du matin, Yi Yang avait poignardé de 13 à 15 coups de couteaux son ex-épouse Keu Lo, sur le parking de son immeuble à Orléans.

Auparavant, l'homme avait annoncé à plusieurs reprises, sans être pris au sérieux, son intention de tuer Keu Lo, avec qui il avait eu sept enfants et qui avait obtenu le divorce en 2006. Au moment du crime, elle envisageait de vivre avec un autre homme.
En France depuis 24 ans et naturalisé, l'accusé, appartenant à la minorité Hmong du Laos, a avancé le poids de la tradition pour expliquer son geste. "Il s'enferre dans l'esprit de la communauté car c'est ce qui lui a permis de survivre au Laos. Pour lui, la communauté c'est tout", a plaidé jeudi son avocat, Me Quentin Roussel.
L'avocat général, Françoise Rémery, a pour sa part récusé cet argument, soulignant que "la culture hmong, qui n'est pas une culture violente, ne peut pas expliquer ce crime".
"Nous sommes face à une homme psychorigide qui n'a pas supporté que sa femme lui échappe. Ce n'est pas qu'il l'aimait : il ne supportait pas qu'elle vive enfin pour elle, pour ses enfants et pour sa famille sans s'occuper de lui", a-t-elle déclaré.
SUITE...

SUITE 2...

2012-11-23

Au Laos, le chantier du barrage controversé sur le Mékong relancé




http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/08/au-laos-le-chantier-du-barrage-controverse-sur-le-mekong-relance_1787739_3244.html

LE MONDE 08.11.2012

Le gouvernement du Laos a officiellement relancé, mercredi 7 novembre, le chantier du très controversé projet de barrage de Xayaburi, sur le Mékong. La construction de cet ouvrage dans le Haut-Laos suscite les craintes du Cambodge et du Vietnam. Depuis dix-huit mois, ce projet était suspendu en raison de l'incapacité du Laos, du Cambodge, de la Thaïlande et du Vietnam à se mettred'accord sur cet énorme projet hydro-électrique dont le coût est évalué à 3,8 milliards de dollars (2,9 milliards d'euros) et la puissance à 1 260 mégawatts (MW).

En décembre 2011, ces quatre pays s'étaient réunis une nouvelle fois au sein de la Mekong River Commission (MRC) et avaient décidé de mener de nouvelles études afin d'évaluer plus précisément les conséquences sur les écosystèmes de la région de ce barrage, qui pourrait être le premier de douze ouvrages sur le fleuve.

Mais il y a quelques jours, et sans qu'ait été annoncé un nouvel accord sur le lancement des travaux, le secrétaire d'Etat laotien à l'environnement et aux mines,Viraphonh Viravong, annonçait dans la presse que les "travaux de construction commenceraient cette semaine" et que l'inauguration "aurait lieu le 7 novembre".
SUITE...

2012-11-17

Film : "BAAN KWAI SING A SONG"

TV FILM de la THAI TV 3




2012-11-12

Boun Kanthinh Wat Dhammabhirom - Choisy le roi - France






2012-11-05

I AM IN ASEAN / @ LUANGPRABANG







Bousculé par une modernisation brutale, le Laos communiste sort de sa torpeur



SOURCE : http://www.lemonde.fr/international/article/2012/11/03/bouscule-par-une-modernisation-brutale-le-laos-communiste-sort-de-sa-torpeur_1785177_3210.html



Sans doute subsiste-t-il encore comme un reste de langueur dans les rues du
vieux Vientiane, mais tout indique que se termine le temps de l'indolence : la
capitale du Laos, que doit découvrir François Hollande lundi 5 novembre à
l'occasion du 9e sommet Asie-Europe (ASEM), n'est plus ce gros bourg aux airs de
sous-préfecture coloniale qui somnola longtemps au bord du Mékong.

Vientiane, 500 000 habitants, a secoué son ancestrale torpeur et découvre les
symptômes d'une modernisation habituelle aux "émergents" : embouteillages, boom
de l'immobilier, montée en puissance d'une classe moyenne et de nouveaux riches
à la fortune parfois insolente.

Dans les faubourgs, des sortes de "villes nouvelles" ont surgi comme des
champignons après la pluie. On y voit parfois des bâtisses invraisemblables, des
monstruosités aux colonnes doriques surmontées de coupoles où trônent des aigles
aux ailes déployées. Dans les rues, on commence à croiser des Porsche et des
Ferrari.

"SOMMES COLOSSALES"

"Les Chinois sont en train d'investir des sommes colossales au Laos", explique
Ravansith Thammarangsy, architecte français d'origine laotienne. "Au sein du
gouvernement, les pro-chinois ont plutôt le vent en poupe", croit-il savoir. "On
finira par se faire avaler par les Chinois", redoute Mme Viengsanith
Phattanasinh, qui vient d'ouvrir un magasin d'antiquités dans le centre-ville.


FAÇADE COMMUNISTE

Le régime laotien a d'ailleurs calqué sa stratégie de développement sur celle de
ses voisins : pas de liberté politique, liberté d'expression étroitement
encadrée, mais libéralisation de l'économie. Les chiffres liés à cette
"émergence" sont au rendez-vous pour la "République démocratique et populaire
lao" : taux de croissance prévu de 8,3 % en 2012, un PIB de 1 200 dollars par
tête et par an, contre 300 dollars seulement il y a dix ans. Le pays est sorti
de la classe des pays pauvres pour entrer dans la catégorie "pays à revenu
intermédiaire de la tranche inférieure" et intégrera l'OMC d'ici la fin de
l'année. Même si les disparités restent criantes entre Vientiane et le reste
d'un pays montagneux, pauvre, enclavé.

Les drapeaux rouges frappés de la faucille et du marteau qui pendent encore aux
frontons des édifices publics ne cachent plus depuis belle lurette que le
communisme est une façade. Mais "la mise en oeuvre du "nouveau mécanisme
économique", loin d'annoncer le déclin d'une classe dirigeante nourrie de
doctrines marxistes-léninistes, a au contraire renforcé son influence",
soulignent Vanina Bouté et Vatthana Pholsena dans Laos : société et pouvoirs
(Irasec-Les Indes savantes, 2012, 228 pages, 22 euros).

Une nouvelle classe d'entrepreneurs liés au Parti s'est enrichie, entraînant
dans son sillage des hiérarques du Parti, sur un modèle similaire à celui à
l'oeuvre en Chine et au Vietnam. Pour la galerie, la corruption est dénoncée
dans les journaux, conspuée au sein du comité central.

PURGE

Une certaine liberté de critique se fait jour. A la condition de ne pas exagérer
: il y a peu, le député Khampheuy Panemalaythong a osé appeler à des réformes
démocratiques en pleine session de l'Assemblée. Des sources indiquent qu'il a
été victime d'une purge. (Ci-dessous, une vidéo d'opposants en exil le présente
comme le "Gorbatchev laotien").



La modernisation est autant motif de satisfaction que de perplexité :
"L'individualisme se développe, les divorces explosent", déplore Douangmala
Phommavong, 37 ans, vice-présidente de la chambre européenne de commerce et
d'industrie.

" Nous étions à la traîne des autres pays de la région, explique Viengkao
Inthavong, 22 ans, chanteur de blues. Internet, Facebook, la modernisation, cela
fait partie de la joie de vivre, pour nous les jeunes." Unla, danseur de
hip-hop, 23 ans, incarnation d'une modernité incongrue ici, corrige : "Je suis
pour la technologie et la modernisation, mais j'ai l'impression parfois que les
choses vont trop vite."

_________________________________________________________________________

Lire l'article :
http://www.liberation.fr/monde/2012/11/05/hollande-au-laos-pour-le-sommet-asie-europe_858129


2012-11-02

Hollande au Laos pour un sommet Europe-Asie.





PARIS (Sipa) -- [...] Lundi, François Hollande sera à Vientiane, au Laos, à l'occasion de l'ASEM (Asian-Europe meeting). Le sommet, qui réunit 49 pays des deux continents, portera essentiellement sur le thème de la situation économique et de la croissance mondiale.

"L'Asie est un réservoir de croissance mondiale, (l'ASEM) est un rendez-vous que le président de la République française n'a jamais manqué: il était important d'y aller. Il faut chercher la croissance là où elle se trouve", a expliqué une source diplomatique à l'Elysée.

François Hollande en profitera pour y effectuer des entretiens bilatéraux. Il verra notamment le Premier ministre chinois, Wen Jiabao. "La discussion portera essentiellement sur les relations bilatérales, les échanges de visites, les grands projets en matière d'aviation, de nucléaire, de transports", a souligné la même source. Le chef de l'Etat évoquera aussi la situation de la zone euro, sur laquelle il devrait chercher à rassurer son interlocuteur.

Pour marquer la première visite d'un président français au Laos, il visitera une réalisation issue de la coopération entre les deux pays: l'institut Pasteur de Vientiane, spécialisé dans la recherche biomédicale et de santé publique. L'établissement travaille notamment sur le virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et sur la grippe aviaire.

Enfin, le chef de l'Etat prévoit une conférence de presse à 17h30 à la Résidence de France (11h30 à Paris), avant la traditionnelle réception de la communauté française, au cours de laquelle il prononcera une allocution. Il s'envolera ensuite pour Paris, après avoir passé à peine plus de neuf heures dans le pays.
SUITE...

Laos, la tardive consécration de l'OMC

www.lefigaro.fr 28/10/2012

Avec l'ouverture de la Bourse de Vientiane en 2010, l'un des pays les plus fermés du monde a engagé son adaptation de l'économie planifiée à l'économie de marchés.

Le vice-premier ministre du Laos l'a dit au directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, à Genève: «Le processus d'adhésion ne s'est pas seulement limité à un changement des lois et des règlements, nous avons aussi dû changer notre manière de faire des affaires.»

Ce petit pays communiste de 6 millions d'habitants manque cruellement d'infrastructures et de tissu industriel. Et ce n'est guère qu'au début des années 2000 que son gouvernement s'est réellement détourné de l'économie planifiée. Renforcement de la gestion des finances publiques, amélioration du système bancaire, réformes des entreprises d'État, son véritable virage date de 2010 avec l'ouverture de la Bourse de Vientiane, première porte réellement ouverte sur le libre-échange.

La croissance du Laos, 7,9 % prévus pour 2013 par la Banque asiatique de développement, plaide pour lui. Mais «l'environnement des affaires reste extrêmement fragile», note la Coface qui ajoute que «la situation des banques, sous-capitalisées et grevées de créances douteuses, constitue un élément de risque majeur».

Une récente étude d'économistes français dénonce également pêle-mêle des lois «peu ou non appliquées», un manque de personnel qualifié, une «gestion opaque des procédures de marchés publics» et une «préférence nationale implicite».

Le poids de la Chine

SUITE...