2012-05-01

RFI section lao : un journaliste règle ses comptes


Remarque : Settha Viravong = Xaysana Thanadabouth



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 De : Settha Viravong
À : "laos-solidarite@..." ; "freelaos@yahoogroups.com"
Cc : "Laointerlink@yahoogroups.com"
Envoyé le : Mardi 1 mai 2012 10h40
Objet : [freelaos] Re : [Laos-Sol] 1000 raisons pour ne plus revoir Sarkozy !!!

 

RFI lao pleine de fainéants et d'incompétents,
niveau intellectuel trop bas ne comprenant bien
ni politique ni économie ni culture..maîtrisant
mal la langue de l'émission,le Lao.

Par conséquent,les auditeurs ont eu beaucoup de mal
à comprendre le journal diffusé, voire même énervés
par des fautes inadmissibles passées à l'antenne.
Les enfants des cours élémentaires ne feraient pas
ces fautes.

La quasi totalité des journalistes étaient
incapables de couvrir un événement qui se passe à
l'extérieur de leurs bureaux confortables dans la
Maison ronde (L'immeuble de Radio France dans le 16ème).

Cela dit, Ils n'ont pu faire que la traduction, mot
à mot, des dépêches des agences en français qu'ils ont
prétendu faire comprendre aux auditeurs. Alors que
eux-même n'arrivent même pas à comprendre ce qu'ils ont
traduit. 
Vous imaginez un peu.
Je ne parle pas encore des dépêches en Anglais qu'ils ont catégoriquement refusées de travailler avec (ils ne maitrisent
pas la langue de Shakspeare). Leur refus a été fortement appuyé
par des syndicats exagérément trop puissants.

Pourtant, les cours d'Anglais étaient là, dans la maison de la Radio. Ils n'ont pas à aller loin pour l'apprendre. S'ils ne le font pas c'est parce qu'ils sont trop fainéants. Correspondant tout-à-fait
à ce que disaient les colonialistes français du 19ème siècles:
"Les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens l'écoutent pousser,
alors que les Laotiens, eux, le regardent pousser"


Envoyés en mission au Laos pendant 10 jours pour couvrir BounWatt Phu Champassack ou une réunion de l'Asean à Vientiane ou le sommet de la Francophonie à Hanoi, ils n'ont rien envoyé
pour le journal du jour.

C'est du jamais vu dans l'histoire de RFI. Autrement dit,
la rédaction laotienne a battu tous les records historiques
de nullité.

Comme prétexte, ils ont fait valoir qu'ils ont été suivis par le
service secret du pays. Et que c'est ainsi qu'ils n'ont pu rien
faire leur travai correctement. Leur mensonge a été trahi par le
fait que les autres journalistes étrangers (y compris moi-même)
ont pu y travailler dans des conditions tout-à-fait normales en envoyant leurs papiers quotidiens à leur rédaction pour le journal
du jour.
(Journalistiquement parlant, le terme "Papiers" veut dire les
nouvelles envoyées à la station par des journalistes travaillant à l'extérieur ou sur place que ce soit en France ou dans un pays étranger).
Quant ils ne partent pas en mission à l'étranger, ils arrivent au bureau seulement 1 heure avant l'émission, alors que les autres rédactions ont besoin au moins trois voire même cinq heures pour se préparer avant l'antenne. Tous sont au courant comment travaille la rédaction laotienne.

"Ils sont vraiment surdoués, les Laotiens" ironisent les journalistes
d'autres rédactions étrangères.
L'émission de la journée terminée, mes collègues n'ont fait aucune recherche. Ils n'ont presque jamais lu les journaux pourtant distribués gratuitement dans chaque rédaction. Ils n'ont pas goût de la lecture. C'est la faute du système d'enseignement qu'ils ont
reçu au pays natal.
A RFI, il y avait quatre rédactions de langues asiatiques: chinoise, vietnamienne, cambodgienne et laotienne. Parmi ces quatre langues asiatiques, seule la rédaction laotienne a été fermée.

Quant à moi, j'ai pu observer comment travaillent les rédactions chinoise, vietnamienne et même cambodgienne. Eh bien, c'est le ciel
et la terre en comparaison avec la rédaction laotienne.
Les Chinois, Vietnamiens et Cambodgiens arrivent au bureau 5 heures avant l'antenne. Une fois arrivés, ils plongent dans la lecture des journaux et des dépêches du jours. Ils téléphonent pour les interviews ou pour vérifier les informations si c'est douteuses.
Ils organisent une réunion rédactionelle quotidienne pour que chaque journaliste traite l'information de la même ligne rédactionnelle.

Quant aux Laotiens...Hé...Hé...Hé...Une fois arrivés au bureau, ils commencent leur journée en bavardant bruiyamment, font sauter les bouchons des bouteilles de Bordeaux et mangent le Lab avant de se mettre un peu au boulot, juste pour montrer qu'ils travaillent. Vous pouvez imaginer quelle qualité du travail ils peuvent donner: trébuchement énorme dans le journal, fautes linguistiques et erreurs
d'information inadmissibles. Les enfants de cours élémentaires ne feraient pas des fautes et des erreurs pareilles.
Ils n'ont presque jamais interviewé. Premièrement, parce qu'ils ne maitrisent pas le sujet. Et deuxièment,ils ne savent pas formuler les questions. Ils ne savent pas prendre note à la conférence de presse etc...

S'il arrive très rarement qu'ils interviewent quelqu'un...Eh bien c'est parce que ce quelqu'un là est leur partisan politique ou ayant
des relations amicales ou familiales avec eux.

Au départ, j'ai essayé à plusieurs reprises de les convaincre à changer un peu de mentalité et de s'adapter à la methode correcte
de travail si l'on veut hisser le niveau de notre qualité de travail proche de celui des autres, au lieu de préparer le Lab à manger et d'ouvrir les bouteilles de Bordeaux avant de se mettre un peu au boulot.
En vain. Ils ont tous retourné contre moi.

Alors, en position défensive je me suis décidé de me battre, moi aussi, pour la fermeture de la rédaction, bien sûr. Même seul contre tous.
Car la fermeture de la rédaction laotienne signifie pour moi la fin
de la honte pour la communauté laotienne en France toute entière et dans le monde aussi..

Pour en arriver là, il fallait attendre l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007. Dès lors, mon combat a commencé à apercevoir une petite lumière au bout du tunnel.
Sarko a nommé une nouvelle équipe à la tête de RFI dont la mission principale était des réformes en profondeur de la radio.

Cela dit, placer les gens à leurs vrais places. Les compétents aux leurs, les fainéants et incompétents aussi aux leurs. Pas l'inverse.
Recrutement par tuyau c'est fini. Mais par concours etc...Cela pour éviter d'avoir plein de fainéants dans la maison, l'équivalence de jeter l'argent des contribuables à la Seine tout proche.

C'est le début de la guerre judiciaire entre la nouvelle direction d'un côté cherchant à améliorer la qualité des émissions face à la concurrence des autres radios de la langues étrangèrs: BBC, VOA, IRC(International Radio of China), ABC (Australian Broadcasting Company) etc... et de l'autre côté les syndicats défendant fainéants et incompétents sur le dos des gens qui bossent correctement et efficacement...

La bataille judiciaire en question a duré trois ans. Finalement, la Cours d'Appel de Paris a confirmé en 2010 le jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris donnant raison à la direction de RFI.

C'est-à-dire la fermeture de 7 rédactions en langues étrangères. Chaque rédaction pour des raisons différentes. En ce qui concerne
le rédaction laotienne elle a été jugée nulle comme émission.
Alors que d'autres raisons ont été évoquées pour les autres rédactions, notamment la réduction du déficit budgétaire, car dans certains pays comme la Pologne ou l'Allemagne l'émission de RFI n'est plus nécessaire. Les gens préfèrent les radios locales.

Bref, mon combat était vraiment rude. Seul contre tous, vous pouvez
imaginer...Mais au bout de 17 ans de combat la victoire finale s'est rangée quand même de mon côté. Cela grâce à un gros coup de main de Sarko. Comment voulez vous que je l'oublie. Pas possible.
Voilà, M. Xaysana VIPHONTHONG, en bref, les raisons expliquant mon choix de voter pour le président sortant le 6 mai prochain.


Cordialement
Settha

2 comments:

Anonymous said...

à regarder de près et à écouter les commentaires de la personne, je les trouve nulle et mal appropriés , je vois plutôt un refrain de jalousie et d'incompétence de la part du plaignant . La parole est à tout le monde, il suffisait d'utiliser la radio et d'expliquer aux auditeurs la vérité et leur inviter à venir visiter la radio, c'est simple ,ludique et plus approprié que ce que vous croyez avoir fait.
Méditer sur cette phrase de Confucius " l'homme sage n'est pas celui qui sait donner les bonnes réponses mais c'est celui qui sait poser les bonnes questions ".
Je vous dis à plus tard.

Anonymous said...

Monsieur Settha Viravong, j’ai lu rapidement votre litanie et je ne suis pas sûre d’avoir tout compris.
Tout d’abord, pourquoi vous cachez-vous derrière un pseudonyme ? Votre vrai nom n’est-il pas Saysana David Thanadabouth ?
N’avez-vous pas le courage de vos opinions ? De quoi, ou de qui avez-vous peur ? Des autres ? De vous-même ?

Vous parlez de « 17 ans de combat ».
Vous qui vivez en France, dans un pays libre, et qui avez une haute estime de vous-même, pourquoi n’avez-vous pas cherché à travailler ailleurs ou à faire autre chose ?
Pourquoi une personne brillante telle que vous est-elle restée aussi longtemps parmi ceux que vous considériez comme totalement incompétents ?
Vous dites d’eux qu’ils ont un « niveau intellectuel trop bas ». Où situez-vous le vôtre ? Etes-vous diplômé d’une école de journalisme, de Science Politiques ou de l’ENA ?
Pourquoi aimez-vous tant « cracher dans la soupe » ? Dans quel but ?

Vous écrivez : « Ils ont tous retourné contre moi. Alors, en position défensive je me suis décidé de me battre, moi aussi, pour la fermeture de la rédaction, bien sûr. Même seul contre tous. Car la fermeture de la rédaction laotienne signifie pour moi… »
Vous posez-vous en victime ? (« Même seul contre tous »).
En outre, comme les Laotiens ne sont déjà pas nombreux et la langue lao peu répandue, était-il nécessaire de vous battre pour la suppression des émissions en langue lao à RFI ?
Vous êtes vous-même un Laotien. Or, un Laotien doit-il nécessairement chercher à nuire à sa propre langue maternelle et à ses compatriotes ?
Etes-vous Lao ou ennemi de la langue lao ?

D’autant plus que vous vous plaisez tellement à rappeler que « les Vietnamiens plantent le riz […] Les Laotiens, eux, le regardent pousser ».

Connaissez-vous les phrases lao : « Nérakhoun = Ingrat » et « Khompheun gnoto = abaisser les autres à cause du complexe de supériorité »
Ne ternissez-vous pas davantage votre propre réputation en tentant à tout prix de salir celle des Lao ?

Vous mentionnez que « La bataille judiciaire en question a duré trois ans [...] C’est-à-dire la fermeture de 7 rédactions en langues étrangères. »
Finalement, quelle tristesse pour la rédaction lao mais aussi pour les autres rédactions en langues étrangères, ne pensez-vous pas, Monsieur Settha Viravong (ou Monsieur Saysana David Thanadabouth) ?
N’est-ce pas du mépris de votre part pour les Laotiens comme pour les personnes jadis employées dans les six autres rédactions en langues étrangères de RFI ? ou êtes-vous payé pour cette méchanceté ?
Mais au fond, croyez-vous vraiment que la fermeture de la rédaction lao de RFI était due à votre « combat » ?
Cette fermeture n’était-elle pas plutôt liée à des raisons budgétaires (Radio France Internationale devant faire des économies) d’une part, et à un changement d’orientation en matière de politique extérieure de la France en Asie d’autre part, sachant (hélas) que le Laos n’a jamais été vu comme un pays stratégique (surtout aux yeux des Occidentaux) ?

Je vous souhaite juste d’accéder un jour à une grande paix intérieure, Monsieur Settha Viravong (ou Monsieur Saysana David Thanadabouth, quel que soit votre vrai nom).

Vong Souvannavong,
Une fidèle auditrice des émissions en langue lao de RFI, qui malheureusement n’existent plus.